Frantzo Rejouis, président du PARTI NATIONAL SEKSYON M SE PRIYORITE M (PNSP), souligne l’importance stratégique de cette initiative

L’île de la Gonâve, un joyau oublié de l’État haïtien, se trouve aujourd’hui dans une situation de détresse à la fois économique, sociale et sécuritaire.Ce territoire, souvent négligé par les autorités centrales, voit ses habitants pris au piège de la violence des gangs armés qui contrôlent une grande partie du pays, y compris la capitale, Port-au-Prince. Face à cette crise, l’ouverture du port maritime de la Gonâve à des trafics commerciaux internationaux apparaît non seulement comme une nécessité, mais aussi comme un levier essentiel pour sauver l’île et redonner à sa population une chance de prospérer. Il en va de la survie économique de l’île, du renouveau de ses valeurs culturelles et de la lutte contre la violence des gangs.

Mode Info 24 met en lumière les points clés de cette initiative cruciale, relayée par Frantzo Rejouis,  président du PARTI NATIONAL SEKSYON M SE PRIYORITE M (PNSP).

La Gonâve, isolée et dépourvue d’infrastructures suffisantes, reste extrêmement dépendante de la capitale, Port-au-Prince, pour l’approvisionnement en biens essentiels et l’exportation de ses produits. Cette dépendance, aggravée par l’inefficacité de l’État et la montée en puissance des gangs, laisse l’île dans une situation de précarité chronique. L’ouverture du port maritime de la Gonâve permettrait de diversifier les sources d’approvisionnement, d’ouvrir de nouveaux marchés pour les produits locaux (agriculture, artisanat, etc.), et de générer de nouvelles sources de revenus pour la population. De plus, le développement d’un tel port pourrait créer des milliers d’emplois directs et indirects, apportant ainsi un soulagement bienvenu à une population désespérément en quête de stabilité économique.

La Gonâve, isolée et dépourvue d’infrastructures suffisantes, reste extrêmement dépendante de la capitale, Port-au-Prince, pour l’approvisionnement en biens essentiels et l’exportation de ses produits. Cette dépendance, aggravée par l’inefficacité de l’État et la montée en puissance des gangs, laisse l’île dans une situation de précarité chronique. L’ouverture du port maritime de la Gonâve permettrait de diversifier les sources d’approvisionnement, d’ouvrir de nouveaux marchés pour les produits locaux (agriculture, artisanat, etc.), et de générer de nouvelles sources de revenus pour la population. De plus, le développement d’un tel port pourrait créer des milliers d’emplois directs et indirects, apportant ainsi un soulagement bienvenu à une population désespérément en quête de stabilité économique.

Un levier de décentralisation et de développement durable


L’ouverture du port de la Gonâve serait une victoire pour la décentralisation en Haïti. Depuis trop longtemps, la croissance économique du pays est concentrée autour de la capitale, au détriment des autres régions. Ce centralisme exacerbé a conduit à l’enclavement des îles et des provinces, créant des disparités de développement criantes. La Gonâve, avec ses ressources humaines et naturelles, mérite une chance de se redéfinir, de se relancer sur la scène économique et de se distancer de l’influence néfaste des gangs armés qui contrôlent une grande partie de Port-au-Prince. Le port maritime serait le catalyseur nécessaire pour ouvrir des perspectives économiques aux habitants de l’île, réduisant ainsi leur dépendance et leur vulnérabilité face à l’insécurité.

Une réponse à la violence des gangs : rétablir l’ordre et la sécurité

La violence des gangs armés, qui gangrène Port-au-Prince et les autres régions, ne touche pas seulement la vie quotidienne des citoyens, mais paralyse aussi l’économie. En concentrant les échanges commerciaux sur la capitale, ces gangs exercent un contrôle indirect sur le commerce et les ressources. L’ouverture du port de la Gonâve constituerait une réponse stratégique à cette domination violente, en permettant de développer un axe économique alternatif qui échappe aux réseaux criminels. L’île de la Gonâve, historiquement réputée pour sa résilience et son esprit d’indépendance, pourrait ainsi redevenir un havre de paix et de prospérité, loin des griffes des groupes armés.

Une ouverture vers le monde : renaissance culturelle et rayonnement international

Outre les avantages économiques, l’ouverture du port maritime de la Gonâve offrirait également une plateforme de rayonnement culturel pour l’île et Haïti dans son ensemble. La Gonâve est un terreau riche en traditions, en histoire et en patrimoine, et le développement d’un commerce international pourrait permettre d’y organiser des échanges culturels, des festivals et des événements qui valoriseraient sa culture unique. En attirant l’attention du monde sur l’île, le port deviendrait un symbole de renaissance, offrant aux générations futures une vision d’avenir bien au-delà de la violence et de la misère.

Une urgence pour l’avenir de la Gonâve

L’île de la Gonâve, aujourd’hui en souffrance, n’a plus le temps d’attendre une solution centralisée qui semble trop lointaine et inefficace face à la montée des gangs armés. L’ouverture de son port maritime n’est pas une simple demande, mais une nécessité absolue pour garantir son avenir économique, pour rétablir sa dignité sociale et culturelle, et pour offrir une alternative viable à la violence qui gangrène le pays. L’État haïtien, dans un esprit de décentralisation et de solidarité, se doit de soutenir cette initiative, car elle représente non seulement l’avenir de la Gonâve, mais aussi celui de nombreuses régions du pays, actuellement en marge du développement national.

Le port de la Gonâve, symbole d’une Haïti qui se relève, doit être ouvert. C’est un impératif pour l’avenir, un acte de justice pour ceux qui, trop longtemps, ont été oubliés.

Mode Info 24 et Frantzo Rejouis, président du PARTI NATIONAL SEKSYON M SE PRIYORITE M (PNSP), sont fiers de relayer cette information cruciale pour l’avenir de la Gonâve et d’Haïti.

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