La violence des gangs et l’instabilité politique sont les fruits d’une ingérence étrangère persistante, déclare le représentant chinois à l’ONU
Hier, au Conseil de sécurité des Nations unies, un événement marquant a secoué les débats : le représentant de la Chine a directement accusé les États-Unis de porter une responsabilité majeure dans la crise qui ravage Haïti. Ce discours, percutant et sans concession, a mis en lumière le rôle controversé des États-Unis dans l’alimentation de la violence et l’affaiblissement des institutions haïtiennes.
Une pluie d’armes venues des États-Unis
Le diplomate chinois a pointé du doigt un fait alarmant : les États-Unis sont la principale source des armes qui circulent en Haïti, des armes qui tombent entre les mains des gangs armés et sèment le chaos. Alors que les Haïtiens subissent une insécurité insoutenable, cette réalité met en question l’engagement de Washington à réellement soutenir le peuple haïtien.
Un processus politique piégé par l’ingérence étrangère
« La résolution des problèmes d’Haïti dépend d’un processus politique mené et contrôlé par les Haïtiens eux-mêmes », a martelé le représentant chinois. Pourtant, selon lui, ce processus est constamment miné par l’intervention américaine, qui décide de manière unilatérale des figures clés du pouvoir haïtien, qu’il s’agisse des présidents, des premiers ministres ou même des responsables de la Police Nationale d’Haïti. Cette ingérence étouffe la souveraineté nationale et empêche tout véritable changement.
Haïti face à son destin : réagir ou subir
Ces déclarations frappantes soulèvent des questions essentielles : Haïti peut-il retrouver sa souveraineté politique dans un environnement marqué par une ingérence étrangère omniprésente ? Les États-Unis, souvent accusés de manipuler les rouages du pouvoir haïtien à leur avantage, feront-ils enfin preuve de responsabilité et de respect envers le peuple haïtien ?
Alors que le pays s’enfonce dans une crise multidimensionnelle, ce discours de la Chine résonne comme un appel à l’action pour les Haïtiens : exiger la fin des interférences étrangères et réclamer un processus politique réellement inclusif. Plus que jamais, l’avenir d’Haïti dépend de la capacité de ses fils et filles à reprendre le contrôle de leur destin.