Les Grenadiers devront franchir un obstacle à quatre pour rêver de se qualifier pour le Mondial 2026. Un groupe exigeant, mais où rien n’est impossible.
Miami – Le chemin vers la Coupe du Monde 2026 est désormais tracé pour les Grenadiers d’Haïti. À l’issue du tirage au sort des éliminatoires de la Concacaf, la sélection haïtienne a hérité d’un groupe relevé mais accessible, le Groupe C, où elle retrouvera le Costa Rica, le Honduras et le Nicaragua.
Un groupe équilibré et sans pardon
Ce tirage place Haïti dans une poule où chaque match sera décisif. Le Costa Rica et le Honduras, nations habituées des phases finales de Coupe du Monde, partiront naturellement favoris. Cependant, le Nicaragua et Haïti ont déjà démontré par le passé leur capacité à créer des surprises.
Pour se qualifier, Haïti devra terminer dans les deux premières places du groupe, qui donnent accès directement à la phase finale du Mondial 2026, organisé conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique.
Le défi des grenadiers
Sous la direction de leur sélectionneur, les Grenadiers vont devoir faire preuve de constance et de réalisme. Leurs performances lors de la Ligue des Nations de la CONCACAF et de la Gold Cup ont montré un potentiel certain, mais aussi une certaine irrégularité.
Les confrontations contre le Costa Rica (classé 52e au classement FIFA) et le Honduras (78e) représenteront les sommets à atteindre. Le duel face au Nicaragua (139e) sera, quant à lui, un match obligatoire pour toute ambition de qualification. Haïti est actuellement classé 87e.
Un calendrier crucial
La phase de groupes se déroulera en matches aller-retour entre septembre et novembre 2025. Le calendrier exact sera crucial : un bon départ sera essentiel pour prendre confiance et aborder les chocs contre les favoris avec de l’élan.
Le tirage est sans conteste exigeant, mais il évite à Haïti les tout grands favoris de la zone comme les États-Unis, le Mexique ou le Canada. La route vers le Mondial 2026 est ouverte. Elle passera par une préparation irréprochable, une unité à toute épreuve et une ferveur nationale qui pourra pousser les Grenadiers à reproduire les exploits qui les avaient menés jusqu’au Mondial de 1974. L’espoir est permis.