Confrontée à des coûts de logement annuels dépassant 12 000 $, une famille américaine a opté pour l’acquisition immobilière comme solution économique. Un investissement qui devrait être rentable à la revente.
Alors que les frais de logement étudiant grimpent en flèche sur les campus américains, une mère de famille a décidé de sortir des sentiers battus. Plutôt que de payer plus de 12 000 $ par an pour une chambre en résidence universitaire pour son fils, elle a investi dans l’achat d’une maison de ville à proximité de l’université. Une stratégie qui lui permet non seulement de réaliser des économies immédiates, mais aussi de constituer un patrimoine, avec l’objectif de revendre le bien sans perte, voire avec un profit, à la fin des études de son enfant.
Face à ce qu’elle considérait comme une dépense futile, cette mère a transformé un poste de coût récurrent en opportunité d’investissement. Le calcul est simple : sur quatre ou cinq années d’études, le cumul des loyers avoisine le coût d’acquisition d’un petit bien immobilier dans de nombreuses villes universitaires américaines.
« Pourquoi jeter cet argent par les fenêtres alors qu’il pourrait être investi dans quelque chose de tangible ? », explique-t-elle, citée dans le reportage. Son plan : son fils occupe le bien durant ses études, tandis que les chambres supplémentaires sont louées à d’autres étudiants pour générer un revenu locatif qui couvre une partie importante de l’hypothèque et des charges.
Le calcul économique : loyer vs. crédit
· Coût du logement étudiant : Plus de 1 000 $/mois, soit plus de 12 000 $/an, sans aucun retour sur investissement.
· Coût de l’acquisition : Mensualité de crédit, taxes et charges associées à la propriété.
· Revenus générés : La location des chambres supplémentaires à d’autres étudiants compense une large part des coûts.
· Bilan : La famille dépense potentiellement moins, ou un montant similaire, mais à la fin du cycle, elle est propriétaire d’un actif qui aura très probablement pris de la valeur.
Une tendance qui se développe
Cette approche n’est pas isolée. De plus en plus de familles, surtout dans les villes où l’immobilier reste accessible et où les frais de campus sont prohibitifs, envisagent cette solution.
Les avantages :
· Économies à long terme : Éviter des dépenses de loyer sans contrepartie.
· Investissement : Bénéficier de l’appréciation immobilière potentielle.
· Cadre de vie : Offrir un environnement plus stable et confortable que les résidences étudiantes traditionnelles.
· Autonomie financière : Les loyers perçus aident à couvrir les charges.
Les défis et risques :
· Gestion locative : Il faut gérer les colocataires, les éventuels impayés et l’entretien du bien.
· Illiquidité de l’investissement : L’argent est immobilisé dans la pierre.
· Fluctuations du marché : La valeur du bien pourrait stagner ou baisser, compromettant l’objectif de revente sans perte.
· Engagement financier initial : Il faut un apport pour l’achat et pouvoir supporter les mensualités en cas de vacance locative.
Une stratégie qui paie… sous conditions
Le choix de cette mère met en lumière une stratégie financière astucieuse pour contourner le fardeau des frais de logement étudiant. Cependant, son succès dépend de plusieurs facteurs : la santé du marché immobilier local, la capacité à gérer efficacement une colocation et une planification financière rigoureuse.
Si tous les alignements sont là, cette famille ne se sera pas contentée d’économiser : elle se sera constitué un patrimoine grâce aux études de son fils.