Une déclaration commune dénonce les souffrances civiles et appelle à un cessez-le-feu sans conditions
Dans une initiative diplomatique rare, 25 pays, dont le Canada, la France, le Royaume-Uni et le Japon, ont uni leurs voix pour exiger la fin immédiate de la guerre à Gaza. Cette déclaration, publiée lundi 21 juillet, marque un tournant dans la pression internationale exercée sur Israël.
Un appel clair et urgent
« La guerre à Gaza doit cesser immédiatement », écrivent les ministres des Affaires étrangères dans un communiqué commun.
Les signataires dénoncent une situation humanitaire catastrophique : plus de deux millions de Palestiniens sont assiégés, au bord de la famine, et 875 personnes ont été tuées en tentant d’obtenir de l’aide depuis fin mai, selon l’ONU.
Critique du modèle d’aide israélien
La déclaration fustige le système mis en place par Israël, notamment la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis. Ce modèle est jugé « dangereux, instable et humiliant » pour les Gazaouis. Les signataires dénoncent également le refus d’Israël de fournir une assistance humanitaire essentielle, qualifié d’« inacceptable ».
Libération des otages et respect du droit international
Les pays demandent la libération immédiate des otages détenus par le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre 2023. Ils s’opposent fermement à toute tentative de modification territoriale ou démographique dans les territoires palestiniens occupés, y compris la colonisation, qu’ils jugent illégale et dangereuse pour la paix.
Les signataires et leurs engagements
Parmi les pays signataires figurent :
– Le Canada, la France, le Royaume-Uni, le Japon
– La Norvège, la Suisse, la Nouvelle-Zélande
– 18 pays européens, dont l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas
La commissaire européenne Hadja Lahbib a également signé la déclaration, soulignant que « seule une trêve immédiate, inconditionnelle et permanente peut mettre fin aux souffrances ».
Ce front diplomatique inédit reflète une exaspération croissante face à l’impasse humanitaire à Gaza. Alors que les négociations stagnent, le message est clair : la communauté internationale exige des actes, pas des promesses. Le Canada, aux côtés de ses partenaires, affirme sa volonté de soutenir une solution politique durable et respectueuse du droit international.